Face à la dislocation d’un quartier en pleine rénovation et à ce que représente une telle institution dans ce secteur de Melun, le projet propose tout d’abord de témoigner d’une grande simplicité et d’une rigueur architecturale et fonctionnelle. En effet, la complexité du fonctionnement de la justice ne doit surtout pas se lire dans le bâtiment comme une complication spatiale ou une dispersion de ses volumes. De plus, la nécessité du repérage des services, de l’identification des circuits par le public, induit un schéma fonctionnel le plus lisible possible. Par ailleurs, l’Institution doit être à la fois transparente et pérenne, ouverte au citoyen tout en étant protégée. C’est cette double lecture qui est privilégiée, en particulier au rez-de-chaussée où l’on trouve à la fois une transparence en façade, une ouverture sur la ville et des espaces majeurs, dont l’opacité assure la confidentialité et la pérennité, en recul par rapport aux lieux environnants de la vie quotidienne.