Dans cet enclos nous avons composé un jardin minéral, métaphore d’une carrière au sol tranché et parcouru par l’eau qu’accompagnent quelques sobres cactées.
La lumière éclaboussée, le parfum minéral et le bruissement de l’eau nous transportent vers un lieu originel : celui d’un jardin du paradis. Là où se situe l’origine du monde, celui des enfants et de celle qui les engendra, Eve. En donnant la vie, nous mourons. Comme Eve, cette jeune paysagiste qui perdit la vie en donnant son sang. Des murs se dressent pour enclore ce paradis. Des murs démontables où chaque pierre se superpose aux autres par la seule vertu de l’équilibre. Toutes les pierres sont sur le même module composant des figures auto stables qui produisent un langage nouveau et intemporel.